La mission de Limoges Métropole
Création, aménagement, entretien et gestion des réseaux de chaleur ou de froid urbains.
Conséquences du transfert
Sur Limoges, trois réseaux de chaleur et leurs unités de production sont exploités dans le cadre d’une délégation de service public. Avec ce passage en Communauté urbaine, ces trois délégations sont transférées à Limoges Métropole :
Le réseau du Val de l’Aurence produit 122 GWh de chaleur issue à près de 80 % de la centrale de cogénération biomasse du même nom et alimente plus de 10.500 « équivalents-logements ». Il est exploité par la Société de Distribution de Chaleur de Limoges (SDCL), filiale de Dalkia.
Le réseau de Beaubreuil distribue plus de 40 GWh de chaleur et alimente plus de 3.600 « équivalents-logements ». Il utilise l’énergie produite par la Centrale Énergie Déchets de Limoges Métropole et est exploité par la Société de Distribution de Chaleur de Limoges Beaubreuil (SDCLB), filiale de Dalkia.
Le réseau de l’hôtel de ville produit, quant à lui, 4,5 GWh de chaleur à partir d’une unité de cogénération et d’une chaufferie au gaz, et alimente environ 370 « équivalents-logements ». Il est exploité par la société RCHVL (Réseau de Chaleur de l’Hôtel de Ville), filiale d’Engie.
Projets à venir
Une nouvelle antenne de plus de 8 km du réseau de chaleur du Val de l’Aurence vient d’être créée pour alimenter le quartier de La Bastide. Cette extension permet à près de 3.500 « équivalents-logements » nouveaux de s’affranchir des énergies fossiles (gaz ou fioul) et ainsi d’éviter le rejet de 3.340 tonnes de CO2 (l’équivalent de plus de 1.800 voitures en circulation sur la ville de Limoges). L’investissement s’élève à 8,3 M€, financés par SDCL avec le soutien de l’ADEME et de la région Nouvelle-Aquitaine. Les premiers raccordements ont eu lieu fin 2018 et se termineront début 2019. Un Schéma directeur des réseaux en cours d’élaboration permettra de proposer des orientations de développement pour répondre aux objectifs en faveur de la transition énergétique, à savoir multiplier par 5 le nombre de raccordements aux réseaux de chaleur utilisant des énergies renouvelables ou de récupération d’ici 2030.