Politique de la ville
Limoges Métropole s'associe à la lutte contre les violences faites aux femmes
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L’action « Stop Bus » se déploie sur le réseau STCLM
Limoges Métropole, à travers son délégataire pour l'exploitation du réseau de transport urbain, la STCLM, a lancé le 7 novembre une expérimentation d'arrêt à la demande en soirée. Cette action inédite est opérationnelle de 20 h 30 à minuit, sur les lignes 21 (L.Serpollet <> Ch. Le Gendre) et 22 (Puy Ponchet <> Mal Joffre) du réseau. Ainsi, sur ces deux lignes de nuit, n'importe quel usager à bord du bus pourra demander au conducteur de le déposer en dehors des arrêts officiels prévus. Un arrêt selon la demande de l'usager sera alors effectué à un endroit permettant la descente du bus en toute sécurité.
Un logement social d’urgence pour les victimes
Limoges Métropole soutient également l’accès d’urgence aux logements sociaux pour les femmes victimes de violences conjugales au travers du dispositif de cotation de la demande de logement social. En effet, la prise en compte de situations de femmes victimes de violences dans ce système de cotation permet de mettre en évidence et favoriser les candidatures des personnes concernées dans le processus d'attribution des logements. Elle veille également à favoriser leur accompagnement par les structures spécialisées.
Des espaces publics plus égalitaires
Dans le cadre des opérations de renouvellement urbain pilotées par Limoges Métropole, une attention particulière est accordée à la question de l’approche égalitaire des espaces publics, notamment entre les femmes et les hommes. Différents aménagements peuvent être pensés pour améliorer et sécuriser l’accès et l’usage des espaces publics, non seulement aux femmes, mais aussi à tous les publics empêchés (personnes âgées, à mobilité réduite, etc.). Afin de créer cette mixité, une expérimentation sera menée sur le quartier de Beaubreuil. Un diagnostic et une enquête de terrain permettront d’identifier les obstacles rencontrés et de connaître le ressenti des habitantes sur cette problématique.
Violentomètre : mesurez le danger
Conçu fin 2018 par les Observatoires des violences faites aux femmes de Seine-Saint-Denis et de Paris, l’association En Avant Toute(s) et la Mairie de Paris, le Violentomètre (voir ci-dessous) a été diffusé dans tous les lycées d’Île-de-France à partir de septembre 2019. Simple et utile, cet outil permet de « mesurer » si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et ne comporte pas de violences.
Une distribution de boutons d'alarme « MONSHÉRIF© »
Limoges Métropole va faire l’acquisition de boutons MONSHÉRIF© permettant la téléconnexion et l’alerte en cas d’agression. Ces dispositifs seront mis à disposition des communes membres de l’intercommunalité qui se porteront volontaires pour en assurer la redistribution. Lancé en 2016, MONSHÉRIF© est un petit bouton connecté porté sur soi de façon non visible et relié en Bluetooth à un smartphone. Il permet par de simples pressions de rassurer ou d’alerter en même temps 5 personnes de son choix tout en communiquant sa position géographique. Il peut aussi déclencher une alarme sonore ou un enregistreur audio.
Le 3919 joignable sans interruption
Le 3919 Violence Femmes Info constitue le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, harcèlement…). Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge.
Ce numéro garantit l'anonymat des personnes appelantes. Attention, ce n'est pas un numéro d'urgence ! En cas de danger immédiat, appelez le 17 (pour les personnes sourdes et malentendantes, composez le 114).
Samia Riffaud
Conseillère communautaire déléguée en charge des dispositifs d'insertion du PLIE et des politiques sociales
« En s’associant à la signature de ce schéma, Limoges Métropole s’engage à renforcer l’action locale en matière de violences intrafamiliales, sexistes et sexuelles. Grâce aux actions mises en oeuvre dans les domaines de la mobilité, de l’habitat, de la politique sociale et politique de la Ville, la Communauté urbaine prend toute sa part dans ce combat afin d’assurer la prévention, l’information et la sensibilisation du public mais aussi pour garantir la prise en charge et la sécurisation des victimes et de leurs enfants."